Je dois vous avouer quelque chose
Page 13 : Je ne m'aime pas assez
Dans ma famille, l’estime de soi est perçue comme une forme de vanité. Ma mère m’a appris à rester discrète, à ne pas trop me mettre en avant. Cette vision a longtemps influencé ma façon de me percevoir et d'interagir avec les autres.
Mais hier, j’ai eu une discussion qui m’a ouvert les yeux, comme un déclic. Je rencontre Kélian pour la première fois, on discute pendant deux heures, puis il finit par me dire : tu as mal parlé de toi et tu t'es rabaissé au moins 6 fois pendant la conversation. Aïe.
Après cette conversation, j’ai senti que quelque chose s’était libérée en moi, alors j’ai commencé à me renseigner sur la confiance en soi et le dialogue interne.
Voici mes notes :
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Estime de soi ≠ Confiance en soi
Imaginons que la personnalité d'une personne soit comme un arbre.
L'estime de soi serait les racines de cet arbre, fournissant une base stable et nourrissante. Ces racines représentent la perception globale qu'une personne a d'elle-même.
La confiance en soi est comme les branches de cet arbre, poussant dans différentes directions. Chaque branche représente la confiance dans des capacités spécifiques comme les compétences professionnelles, les talents artistiques ou les aptitudes sociales. Ces branches peuvent varier en force et en taille, tout comme la confiance en soi peut fluctuer en fonction des situations et des expériences. Certaines branches peuvent être robustes et bien développées, tandis que d'autres peuvent nécessiter plus de croissance et de renforcement.
En résumé, l'estime de soi est la base fondamentale et profonde de notre perception de nous-mêmes, tandis que la confiance en soi est la manifestation extérieure et spécifique de nos capacités dans certains aspects de notre vie.
Tout comme un arbre avec de solides racines et de multiples branches robustes est bien équilibré et en bonne santé, une personne avec une bonne estime de soi et une confiance en soi solide est mieux équipée pour s'épanouir.
Dans mon cas, je suis consciente de mes capacités et de mes compétences. Ce qui bloque, c’est mon estime de moi. Voici mes signaux : auto-critique sévère, doute de soi, peur de l’échec et dépendance à l’approbation des autres.
Bon maintenant que l’on sait tout ça, comment on fait ?
→ Pratiquer l'auto-compassion
Cela signifie se traiter soi-même avec la même gentillesse et compréhension qu’on le ferait à un ami. Cela implique de reconnaître que l'échec et l'erreur font partie intégrante de l'expérience humaine et ne sont pas des reflets de votre valeur en tant que personne. Au lieu de vous critiquer durement pour vos erreurs, accordez-vous de l'empathie et de la compréhension. Lorsque vous faites face à des échecs, prenez un moment pour reconnaître vos sentiments, puis répondez avec des paroles rassurantes et encourageantes, comme vous le feriez pour un ami.
→ Défier les pensées négatives
Cela commence par prendre conscience des moments où vous vous critiquez ou où vos pensées prennent une tournure négative. Souvent, ces pensées sont des réactions automatiques basées sur des habitudes de longue date ou des croyances internes. Une fois que vous identifiez ces pensées, interrogez leur validité. Demandez-vous : "Ces pensées sont-elles vraiment vraies ? Ont-elles une base factuelle ?" ou "Que dirais-je à un ami qui aurait ces pensées ?". Cela permet de mettre en perspective ces idées négatives et souvent irréalistes.
→ Établir des limites saines
Cela signifie reconnaître et respecter vos propres besoins, valeurs et limites personnelles. Savoir dire non est un élément clé de ce processus. Cela implique d'être à l'écoute de vos sentiments et de ne pas accepter des situations qui vous mettent mal à l'aise ou qui vont à l'encontre de vos valeurs. En défendant vos besoins, vous montrez que vous vous respectez suffisamment pour protéger votre bien-être.
Lorsque vous établissez des limites, vous enseignez aux autres comment vous souhaitez être traité, ce qui conduit à des relations plus saines et respectueuses. Cela peut être difficile, surtout si vous avez l'habitude de mettre les besoins des autres avant les vôtres, mais c'est essentiel pour votre santé mentale et émotionnelle.
Défendre vos limites renforce également la confiance en vos propres jugements. Cela vous aide à vous sentir plus en contrôle de votre vie et moins à la merci des attentes ou des demandes des autres.
La relation aux autres
À la fin de notre conversation, Kélian m’a dit quelque chose qui m’a vraiment fait réagir : personne n'a envie de trainer avec des personnes qui parlent mal d'elles. Ça a piqué mais c'est la vérité.
Quand on commence à murir, on a plus envie de passer du temps avec des personnes qui se plaignent tout le temps, qui ont de la fausse modestie.
Les personnes saines s’entourent d’autres personnes saines. Alors si tu veux avoir un entourage sain, commence par l’être toi-même.
Je me sens si chanceuse d'avoir des personnes qui me disent la vérité autour de moi.
Conclusion
On peut croire que les gens qui se montrent sur les réseaux sociaux ont forcement une énorme estime d’eux-même. Mais ce n’est pas toujours le cas. Et même souvent, poster sur les réseaux sociaux nourrit le besoin d’approbation, de reconnaissance.
Il y a des choses que même des milliers d’abonnés ou des millions sur le compte ne combleront pas.
Apprendre à s’aimer est un vrai challenge. N’oublie pas : ton discours de toi à toi compte. Alors envoie-toi du love !
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