Bon. En ce moment, j’ai un peu de mal à garder la motivation. On rentre dans la période où la grisaille s'étire, les jours raccourcissent, et notre énergie semble fuir.
Tu sais, ce sont les moments où tu as juste envie de te mettre sous la couette et regarder des films de Noël.
À la fin de la journée, on se retrouve à regarder le plafond en se demandant comment rallumer cette étincelle intérieure.
Alors voici comment je fais pour aller mieux :
Accepter la situation.
Notre vie est rythmée par des cycles, tout comme les saisons ou les marées. Il y a des périodes d'abondance et de floraison où tout semble couler de source, où l'énergie est au rendez-vous, et les idées fusent. Puis, il y a ces phases plus ternes, où l'on se sent comme en hibernation, avec moins d'entrain et de vitalité.
Le lâcher-prise, c'est cette capacité à dire stop à la course contre la montre, à prendre une pause, à respirer. C'est comprendre que la productivité n'est pas le seul indicateur de notre valeur et que s'accorder un moment de répit est non seulement sain, mais nécessaire.
C’est la première étape pour mieux vivre cette période et accepter ce que notre corps a besoin de nous dire.
Appeler un ami.
J’ai un ami que j’appelle beaucoup et avec qui on a une règle : 5 minutes pour se plaindre maximum. Nous nous donnons le droit de nous plaindre, de laisser sortir nos frustrations et nos déceptions, mais seulement pendant cinq minutes. Une fois ce temps écoulé, nous changeons de sujet pour parler de choses positives, de nos projets, de nos aspirations. Cela nous permet de ne pas nous enliser dans le négatif et de maintenir une dynamique d'échange constructive.
Fixer une limite de temps à la plainte nous force à être concis, à aller droit au cœur du problème sans nous perdre dans nos frustrations.
À chaque fois, cet appel me met un coup de boost et me redonne de l’énergie.
Adopter des petites habitudes.
En ce moment, je fais tous les jours la même chose :
Je me réveille à 8h et j’écris directement dans mon carnet. Quand le moral est un peu moins là, je me concentre à l’écrit sur ce qui va bien, sur la gratitude que je ressens.
Lorsque le temps le permet, (je suis en Normandie et c’est vraiment la cata), je pars marcher sans téléphone.
Ensuite, je passe du temps à chanter et danser. C’est ma manière de m’ancrer dans l’instant présent.
C’est comme ça que je me sens prête à commencer ma journée. Je ne laisse pas mes émotions dicter mes premières actions. Je fais tous les jours les mêmes choses, sans me poser de questions.
Tenir un journal des émotions.
Noter ce qui nous perturbe ou ce qui nous rend joyeux est la première étape de la connaissance de soi. J'ai commencé à tenir un journal des émotions pour suivre ce qui déclenche mes hauts et mes bas. Cela aide à identifier des modèles et à apporter des changements concrets.
Pour être honnête : 90% du temps, je n’ai pas le moral parce que je manque de sommeil, d’activité physique ou parce que je me nourris mal.
Donc avant de remettre toute ma vie en question, ma priorité est de combler ces besoins.
Oui Mathilde, parfois tu n’as pas besoin de changer totalement de vie mais simplement d’un grand verre d’eau et d’une bonne sieste. Difficile à admettre.
Faire un maximum de choses sans téléphone.
Dès que je n’ai pas le moral, j’ai tendance à me renfermer dans mon téléphone. Je scroll à l’infini, et l’image que j’ai de moi-même se détériore encore plus.
L'utilisation du téléphone conduit à une recherche constante de gratification instantanée, réduisant notre capacité à apprécier les plaisirs simples de la vie qui ne stimulent pas immédiatement la dopamine. En limitant l'usage du téléphone, on aide notre cerveau à se resensibiliser aux joies moins intenses mais plus durables.
Pour éviter de l’utiliser, voici ce que je fais :
Ne pas le charger automatiquement la nuit. Mon téléphone est toujours en manque de batterie, ça me permet de le charger uniquement lorsque j’en ai besoin.
Le garder éteint le matin. Je ne l’allume pas avant midi.
Ne pas le mettre dans la pièce dans laquelle je travaille.
Changer d’environnement.
Personnellement, le temps a un vrai impact sur mon moral. Lorsqu’il pleut toute la journée, c’est difficile de garder sa bonne humeur. J’ai prévu de retourner voyager bientôt car le soleil me manque vraiment.
Bon, pas besoin de partir à l’autre bout du monde pour changer d’environnement. Parfois, simplement un week-end permet de faire un reset de notre batterie.
Disclaimer : évidemment, si le problème est récurrent et plus profond : consultez un spécialiste. Ici, je ne parle pas de dépression, qui est une maladie, mais de petites baisses de morale ou de motivation.
Prenez soin de vous,
Mathilde
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Mathilde Bonjour,
J'apprécie cette sincérité du partage, de nous ouvrir un bout de ta fenêtre intérieure.
L'on se rend compte que l'on n'est pas seul sur terre et qu'il y a d'autres façons d'appréhender les situations de vie.
J'apprécie ta façon de hacker ton cerveau en lui imprimant des habitudes, pour ne pas te laisser emporter par tes émotions, fort habile.
Je teste cela et je te fais un retour ^^
Belle journée Mathilde, merci et à bientôt et surtout ne t'arrete pas d'écrire !
El Hadi